Alors même que n’étaient pas encore terminées les manifestations du collectif d’associations sociales, médico-sociales et sanitaires des Hauts-de-France, les trois parlementaires communistes de la Région interpellaient le ministre de la Santé.
Pour les trois élus, ces professionnels (110.000 salariés) répartis dans 3.000 structures des Hauts-de-France, posent des revendications claires et justes. Il s’agit de « garantir la qualité de l’accompagnement des plus fragiles par une augmentation des moyens » ainsi que « le développement de l’attractivité pour attirer et conserver les personnels formés et qualifiés ».
Des moyens et tenir les promesses
En effet, si le secteur médico-social est fondamentalement précaire, la situation s’est trouvée aggravée par les différences de traitement entre les personnels du secteur médical et du secteur social intervenant sur des usagers fragilisés. Ne pas verser la « prime Ségur » aux personnels du secteur social a fait que les établissements sociaux et médico-sociaux se sont vidés d’une partie de leurs personnels déjà soumis aux bas salaires.
« De plus, les promesses non tenues de l’État génèrent une tension constante entre les équipes dirigeantes, les salariés et les personnes accueillies » soulignent les parlementaires.
Jean-Marc Tellier, député ainsi que Cathy Apourceau-Poly et Jean-Pierre Corbisez, sénateurs, ont donc demandé à Frédéric Valletoux, ministre de la Santé de recevoir les acteurs de ce secteur et de conduire enfin une vraie réforme de l’accompagnement des métiers de l’humain qui permette à toutes ces femmes et à tous ces hommes de « rester fiers de bien faire » comme ils le clamaient lors de leurs manifestations.