En combinant virothérapie et cellules souches, les chercheurs espèrent offrir des traitements plus ciblés, plus efficaces et moins toxiques. Décryptage d’une avancée scientifique qui pourrait changer la donne.
Des virus reprogrammés pour traquer les tumeurs
Et si, au lieu de les craindre, on utilisait les virus pour soigner ? C’est le principe de la virothérapie anticancéreuse, une approche explorée avec succès en Iran. Les scientifiques modifient génétiquement des virus pour qu’ils infectent et détruisent uniquement les cellules cancéreuses, tout en épargnant les tissus sains.
Comment ça marche ?
— Des virus naturellement atténués (comme l’herpès ou l’adénovirus) sont reprogrammés en laboratoire.
— Ils pénètrent dans les tumeurs et s’y répliquent, provoquant leur destruction.
— En parallèle, ils stimulent le système immunitaire pour qu’il reconnaisse mieux le cancer.
Cette technique est actuellement testée sur trois cancers difficiles à traiter : l’ovaire, la prostate et la vessie. Les essais cliniques, supervisés par les autorités sanitaires iraniennes, devraient durer 2 à 3 ans avant une éventuelle commercialisation.
À lire aussi
