Une hausse significative des IST était déjà notée entre 2017 et 2019 où le nombre de diagnostics de gonorrhée avait augmenté de 21 % en France. Les conséquences de cette IST due à la bactérie Neisseria gonorrhoeae peuvent être graves. Chez la femme, elle peut atteindre l’utérus, les trompes, et provoquer une infertilité. Chez l’homme, les symptômes courants comme un écoulement pénien, des douleurs testiculaires et urinaires ont autrefois conduit à dénommer la maladie « chaude pisse ».
Le taux d’IST est encore plus élevé dans les territoires ultramarins où le faible niveau socio-économique se conjugue avec les difficultés d’accès aux soins et au retard de dépistage.
L’enquête réalisée en Nouvelle-Calédonie pour le baromètre santé 2022 montre que 22 % des personnes interrogées n’utilisent jamais de préservatif.
En décembre 2021, le ministère de la Santé et des Solidarités présentait sa stratégie nationale pour promouvoir la santé sexuelle par l’éducation et l’information.
Parmi les actions ciblées jusqu’à 2030, le…