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Marie Piqué, vice-Présidente (PCF) de la Région Occitanie / Pcf46
Lot – Région Occitanie

Contre la liquidation de l’école publique

Accès libre
Mise à jour le 7 mai 2024
Temps de lecture : 2 minutes

Mots -clé

École Éducation

Marie Piqué (PCF) refuse les discussions de couloir de la préfecture

Après la réunion du Conseil départemental de l’Éducation Nationale (CDEN) du Lot, la préfecture a décidé d’organiser une réunion informelle sur « la vision pluriannuelle de l’école dans le Lot » en présence des parlementaires lotois, des élus locaux et des membres du conseil départemental de l’Éducation Nationale.

Une réunion de couloir immédiatement dénoncée par Marie Piqué, vice-présidente communiste à la Région Occitanie.

« La préfète souhaite articuler cette réunion autour des prévisions en matière d’effectifs, la cartographie actuelle des établissements, ainsi que l’offre scolaire globale lotoise. Enfin, la préfecture souhaite nous faire part des évolutions prévues dans notre département au long terme. En tant que représentante du conseil régional au sein du Cden46, j’ai décidé de refuser de participer à cette réunion. Tout d’abord, pour m’opposer à la logique qu’est en train d’imposer ce gouvernement à notre service public d’éducation. (...) selon leurs prévisions, le Lot pourrait perdre quelque 900 élèves d’ici dix ans. Ce n’est qu’un chiffre prévisionnel, et malgré cela, l’État ne peut s’empêcher d’y voir une opportunité de réduire encore les effectifs d’enseignant dans le Lot. Ce sont encore des économies qui vont être planifiées au détriment de l’éducation de nos enfants. Au contraire, nos territoires ruraux ont besoin que l’on développe beaucoup plus l’offre scolaire afin de permettre aux élèves d’accéder aux meilleures opportunités d’études possibles. Ensuite, il me semble primordial pour notre démocratie que l’État montre l’exemple en matière de respect de nos institutions. À quoi bon s’être doté d’instances représentatives, comme le conseil départemental de l’éducation nationale, si les décisions doivent être prises à huis clos dans un bureau de la préfecture. Loin de nos idéaux républicains, force est de constater que le gouvernement Attal poursuit sa fuite en avant vers un autoritarisme qui ne dit pas son nom », explique l’élue dans un communiqué.

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