Libérable depuis 1999, mais toujours incarcéré
Originaire de Kobayat, au Liban, Georges Ibrahim Abdallah est arrêté en 1984 en France pour détention d’armes et usage de faux papiers, dans le cadre de ses activités au sein des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL). Trois ans plus tard, il est condamné à perpétuité pour complicité dans l’assassinat de deux diplomates, un Américain et un Israélien, bien qu’aucune preuve directe n’ait été apportée pour le relier à ces crimes. Depuis 1999, Abdallah est libérable. Mais, sous le prétexte de son absence de « repentir » et de risques supposés pour la sécurité, ses onze demandes de libération ont été rejetées.
L’affaire Abdallah est régulièrement embourbée dans des jeux de pouvoir politique et de pression extérieure, notamment de la part des États-Unis. En 2013, un tribunal français avait conditionné sa libération à une expulsion vers le Liban. Pourtant, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, refuse de signer l’arrêté d’expulsion. Depuis, chaque demande de libération reste sans suite.
Un soutien international qui ne faiblit pas
Dans une déclaration récente, Georges Ibrahim Abdallah souligne le poids de ses années de…