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Humanitaires et pratiques d'État

Le laboratoire du pire

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Mise à jour le 11 décembre 2024
Temps de lecture : 7 minutes

Le dimanche 29 septembre, dans Le Journal du dimanche (JDD), le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, déclarait que « l’État de droit, ça n’est pas intangible, ni sacré ».

Choquant, mais pas nouveau. Selon ses besoins, l’État s’assied sur les droits de l’Homme et la démocratie. On l’a récemment vécu lors des manifestations contre la loi El Khomri ou l’épisode des Gilets Jaunes et leurs cortèges de blessés et mutilés à vie. Mais plus insidieuse parce que quotidienne est la violation de ces droits, de Dunkerque à Berck-sur-Mer et, en général, partout où on trouve des exilés et des associations humanitaires qui leur viennent en aide.

C’est l’accablant constat dressé par Ninon Brilloit pour la Ligue des Droits de l’Homme, quelques jours après le déplacement de B. Retailleau sur la Côte d’Opale où il annonçait le renforcement des moyens de police. La LDH a en effet publié un rapport de 150 pages relatant, parfois minute par minute, les atteintes aux libertés perpétrées par la police ou d’huissiers de Justice lors des opérations d’expulsions de réfugiés de leurs tentes, des contrôles d’identité et autres descentes musclées.

Retrouvez le rapport complet de la LDH ici

Après les étrangers, à qui le tour ?

On pourrait se dire qu’il s’agit d’étrangers de passage, donc que ça passera et que s’exprimer sur le sujet fait le jeu du Rassemblement national. Comme…

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