À Lille (Nord), le 5 juillet, des membres de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) qui manifestaient pacifiquement ont été nassés, contrôlés et fouillés. Des drapeaux rangés dans des sacs ont été saisis par des policiers en armes…
« L’ultra-gauche » en accusation
À Caen (Normandie), le 9 juillet, d’autres membres de l’AFPS ont été gazés et jetés à terre. Une banderole a été lacérée de coups de couteaux et détruite, des drapeaux palestiniens et des keffiehs ont été saisis tandis que d’autres objets personnels ont disparu. Des policiers qui se sont livrés à ces violences ont affirmé qu’ils avaient reçu la consigne qu’aucun drapeau ou marque de soutien à la Palestine ne soit visible sur le parcours du Tour de France.
À Flers (Normandie), le 10 juillet, une dizaine de militants ont été interpellés et là aussi des drapeaux palestiniens ont été confisqués au prétexte que « le port de signes religieux et politiques est interdit lors de compétitions sportives » d’après David Barbas, commandant du commissariat de police.
Pour le commandant de police de Flers, il s’agissait d’individus « d’ultra-gauche », ce qui ne manque pas de faire rire (jaune) lorsqu’on sait que ces manifestations sont soutenues par des organisations comme Force Ouvrière, les Écologistes, la Ligue des Droits de l’Homme…
Le patron d’Israël-Premier Tech est ravi !
Par ces interventions, la complicité du gouvernement avec les crimes du gouvernement israélien d’extrême droite se manifeste publiquement.
Le gouvernement Bayrou-Macron utilise les forces de l’ordre pour faire taire tout soutien à la cause palestinienne tout en assurant la tranquillité des propagandistes d’Israël. Il a été en effet révélé que des escortes policières mobiles et huit agents encadrent quotidiennement l’équipe israélienne, armes au poing.
Cette connivence a permis à Sylvan Adams, le patron de cette équipe qui soutient ouvertement l’expulsion des Palestiniens de leurs terres, de se féliciter de n’avoir vu aucun drapeau palestinien sur le Tour de France.
Dans un communiqué du 11 juillet, le bureau national de l’AFPS déclare : « Alors que les massacres et les horreurs se poursuivent quotidiennement à Gaza et dans toute la Palestine, ces violences policières à l’encontre de celles et ceux qui dénoncent pacifiquement le génocide en cours sont injustifiables et inacceptables. Il est révoltant de constater que le gouvernement de la France vend impunément du matériel de guerre à un régime génocidaire et dans le même temps réprime les personnes qui en dénoncent les crimes. »
L’AFPS affirme également sa détermination à poursuivre la dénonciation de la complicité de génocide du gouvernement français et des organisateurs du Tour de France par le blanchiment des crimes d’Israël à travers la présence de l’équipe Israël-Premier Tech dans la course.