Liberté Actus
qrcode:https://liberte-actus.fr/1535

Cet article est lisible à cette adresse sur le site Liberté Actus :

https://https://liberte-actus.fr/1535

Flachez le qrcode suivant pour retrouver l'article en ligne

D. Kolyvai/shutterstock
Prisons françaises

L’asphyxie carcérale atteint un point de non-retour

Accès abonné
Mise à jour le 2 juillet 2025
Temps de lecture : 1 minute

Mot-clé

Justice

La surpopulation carcérale en France atteint des sommets alarmants. Au 1er juin 2025, 84 447 personnes étaient incarcérées pour seulement 62 566 places disponibles, soit un taux d’occupation moyen de 133,7 %, avec des pics à 240 % dans certaines maisons d’arrêt comme celle de Nîmes.

Ces chiffres traduisent une crise structurelle, dénoncée par Stéphane Gély, directeur interrégional des services pénitentiaires de Toulouse, qui alerte sur une situation « intenable » dans le Sud-Ouest. À Toulouse, 1 187 détenus s’entassent dans un établissement prévu pour 580.

Les conséquences sont dramatiques : 5 761 personnes dorment sur des matelas au sol, l’espace vital peut descendre à 1,28 m² par détenu, et l’insalubrité (cafards, punaises de lit) alimente les tensions. Ces conditions, jugées « inhumaines et dégradantes », engagent la responsabilité de l’État, déjà condamné à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), notamment dans l’arrêt J.M.B. contre France (2020) et celui du 6 juillet 2023.

Face à cette urgence, de nombreuses institutions – Conseil de l’Europe, CGLPL, OIP – réclament un mécanisme national contraignant de régulation carcérale. Stéphane Gély, à bout de solutions, alerte sur l’épuisement du personnel pénitentiaire.

Pourtant, la réponse gouvernementale reste centrée sur la construction de nouvelles places (15 000 d’ici à 2027), une stratégie jugée coûteuse et inefficace. L’OIP dénonce une « frénésie punitive » déconnectée des…

Il vous reste tant à découvrir...

Cet article est payant.

Pour lire la suite de cet article et soutenir ce site, abonnez vous à Liberté Actus.

Déja abonné ?

Identifiez-vous

Message d'abonnement

Ces articles peuvent vous intéresser :

Fin de règne Marine Le Pen ne sera pas candidate en 2027

Depuis le jugement du 31 mars prononçant son inéligibilité, Marine Le Pen s’obstine. Elle multiplie les recours de pure forme, les tournées victimaires, les déclarations bravaches — « je suis innocente », « je serai candidate en 2027 » — comme si le réel allait plier face à sa volonté. Mais derrière ce rideau de fumée médiatique, la situation est limpide : elle a été condamnée, et la décision est exécutoire. Point final.

Soutenez-nous

Faire un don

En 2024, nous avons bâti un journal unique où les analyses se mêlent à l’actualité, où le récit se mêle au reportage, où la culture se mêle aux questions industrielles et internationales. Faites un don pour continuer l’aventure.