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Première Marche des Fiertés à Boulogne-sur-Mer

Un pas vers la Révolution et l’Égalité

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Luttes Manifestation

Le 1er juin 2024 restera gravé dans l’histoire de Boulogne-sur-Mer comme le jour où la ville a accueilli sa première Marche des Fiertés, un événement aussi festif que combatif. Retour sur les origines de cette manifestation et son déroulement ainsi que sur le parcours inédit de ce projet initié il y a un an.

Les Marches des Fiertés, souvent associées à la célébration de l’identité LGBTI, ont des racines profondément révolutionnaires. Leurs origines remontent aux émeutes de Stonewall en 1969, à New York, où les personnes LGBTI se sont rebellées contre les violences policières et la discrimination systématique. Depuis lors, ces marches sont devenues des symboles de résistance et de lutte pour l’égalité des droits.

Des origines Révolutionnaires

À Boulogne-sur-Mer, c’est en juin 2023 que le projet a véritablement pris forme. Lors de cette période, Lucas Panza, alors responsable de la Jeunesse Communiste (MJCF) du Boulonnais, a pris l’engagement d’organiser la première Marche des Fiertés dans la ville. Inspirée par l’esprit de Stonewall et réclamée par de nombreuses personnes, cette initiative a alors pris l’ensemble de l’union de ville pour mener à bien son organisation.

Démonstration de solidarité

Le jour tant attendu, la ville s’est parée de couleurs arc-en-ciel. La marche, menée par une banderole arborant fièrement le slogan « Fiers et Révolutionnaires », a rassemblé plus de 200 participants. Les pancartes distribuées portaient des messages percutants contre le climat transphobe, les discriminations contre les personnes LGBTI ainsi que des slogans plus généraux et anti-impérialistes comme « Pédales contre Attal », « No Pride with Genocide  ! Free Palestine, Free Kanaky ! »

Margaux Despres, actuelle responsable de la JC, s’est exprimée avec émotion : «  Voir notre travail aboutir dans une telle démonstration de solidarité et de fierté est un véritable accomplissement. Cette marche est la preuve que la lutte pour les droits LGBTQI est une lutte révolutionnaire. »

Soutien Syndical et perspectives d’avenir

Parmi les soutiens notables, des membres du SNUipp-FSU avec leurs drapeaux aux couleurs arc-en-ciel et Hadrien, secrétaire à la vie financière du syndicat CGT-SELA, a salué l’organisation de la marche : «  Cette initiative est bonne. Elle montre que le combat pour les droits des personnes LGBTI et notamment trans est intrinsèquement lié à notre lutte syndicale. Lors de cette marche, j’ai pu établir des contacts précieux avec des personnes trans. Ainsi, j’espère de tout cœur pouvoir créer une section locale de l’Organisation de Solidarité Trans (OST). »

Lucas Panza annonce également la tenue prochaine d’une réunion publique et ouverte pour discuter du climat de transphobie généralisé : «  Les personnes trans sont parmi les plus précaires de notre société. Il est impératif de continuer à nous mobiliser pour leurs droits et leur dignité. Cette réunion sera une opportunité pour tous de s’informer et de s’engager activement contre la transphobie.  »

La première Marche des Fiertés à Boulogne-sur-Mer n’était pas seulement une célébration  ; elle était une déclaration claire et forte. Une déclaration de solidarité, de résistance, et de lutte continue pour l’égalité. Les pas faits ce jour-là sur les pavés de Boulogne-sur-Mer résonnent fièrement avec l’enthousiasme et l’espoir d’une lutte forte pour des jours meilleurs.

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