Mélenchon, ému aux larmes face au témoignage d’une musulmane assurant qu’elle ne se sent plus en sécurité en France, et Rima Hassan qui, décevante au possible, s’en prend à la maire communiste de La Grand-Combe parce qu’elle n’a pas assisté à la marche blanche, organisée dimanche dans sa commune, en hommage à Aboubakar Cissé. Un membre de LFI, dans la même séquence, qui accuse cette maire, Laurence Baldit, de « racisme ». Un autre, député, lui reproche d’incarner une « islamophobie d’État ».
Et puis, l’eurodéputée Rima Hassan, encore elle, qui s’attaque au secrétaire national du PCF Fabien Roussel parce qu’il préfèrerait l’expression « anti-musulmans » à celle d’ « islamophobe ». Peut-être n’avait-elle pas lu le communiqué de ce dernier, publié le 27 avril, dans lequel il dénonce la « haine anti-musulmans » qui serait à l’origine de l’odieux assassinat d’Aboubakar Cissé, mais qui, quelques lignes plus loin, écrit que « l’auteur des faits filmés (…) ne laisse aucun doute sur le caractère islamophobe de ses actes ».
L’invective plutôt que l’hommage
Les manifestations organisées à Paris, dimanche dernier, et le lendemain à Lille, ce lundi soir 28 avril, ont quant à elle préféré…