Bien qu’il faille ajouter les perturbations liées à la période du Covid-19, ce nombre semble croître sans diminution depuis ces cinq dernières années. Pauline Dujardin, déléguée générale de la fédération Crésus (regroupant 30 associations d’accompagnement de personnes en difficulté financière), pointe du doigt plusieurs facteurs.
« Une situation sociale plutôt détériorée »
Parmi les causes identifiées, l’inflation, « surtout alimentaire » précise-t-elle, tient une large place. Et d’ajouter qu’en parallèle, « les salaires n’ont pas augmenté dans les mêmes proportions ». Les conséquences ? « De plus en plus de gens déposent des dossiers de surendettement sans crédit ».
Une situation renforcée par un manque d’information de la part des personnes éligibles, ne sachant pas toujours vers qui se tourner, tandis qu’à peine un quart de ces personnes souscrivent à l’offre spécifique à destination des personnes en difficulté. D’après la Banque de France, 4.3 millions d’individus sont en situation de « fragilité financière ».
Le dépôt d’un dossier est censé prévoir un accompagnement pour le débiteur, la mise en place d’un plan de remboursement ainsi qu’une préservation d’un niveau de…