Dans un communiqué, Suzette et Mathis Bloch, au nom de la famille de Marc Bloch se sont réjouis d’une « reconnaissance de la France de l’apport intellectuel et de l’héroïsme de Marc Bloch » mais s’opposent à toute forme de récupération politique.
Ils demandent notamment à ce que l’association avec l’Université et l’Éducation nationale soit « la colonne vertébrale du projet de panthéonisation. L’intégration de la jeunesse nous semble essentielle ».
Rappelant que « l’œuvre de ce patriote convaincu est profondément anti-nationaliste, construite contre le roman national et la réduction de l’histoire française aux frontières nationales », la famille de Marc Bloch demande expressément « que l’extrême droite, dans toutes ses formes, soit exclue de toute participation à la cérémonie ».
Détournements politiques d’une pensée anti nationaliste
Depuis longtemps, la famille Bloch s’émeut des détournements politiques de la pensée de l’historien. En 2000, elle avait fait interdire en justice l’utilisation du nom par la Fondation Marc-Bloch, qui regroupait de nombreuses personnalités dites souverainistes de gauche comme de droite (Élisabeth Lévy, Philippe Cohen, Henri Guaino, Jacques…