Après des premiers mouvements de grève organisés par les salariés en février et octobre 2024, les décisions de l’entreprise continuent à être pointées du doigt par les principaux intéressés.
Des changements de règles contestés
Les salariés bordelais protestent majoritairement contre une réduction du nombre de jours de télétravail autorisés. Bien qu’Ubisoft invoque la « cohésion d’équipe » pour justifier cette décision, le STJV relaie les inquiétudes d’une grande majorité d’employés.
Laura Turban, responsable syndicale STJV à Bordeaux, dénonce l’incohérence de l’entreprise face à ce durcissement à propos du télétravail, le groupe souhaitant réduire le nombre de jours autorisés de trois à deux jours maximum : « Soudainement, le télétravail devient un problème, alors qu’à côté, on parle de licenciements, de burn-out […] On ne comprend pas. ».
« On voudrait pouvoir prendre la décision nous-mêmes » déplore-t-elle tout en précisant que cela fait plusieurs années que les salariés fonctionnent à l’aide du télétravail, que beaucoup ont changé leurs habitudes de vie avec cette méthode et que beaucoup d’entre eux sont « bien plus efficaces » ainsi.