Liberté Actus
qrcode:https://liberte-actus.fr/322

Cet article est lisible à cette adresse sur le site Liberté Actus :

https://https://liberte-actus.fr/322

Flachez le qrcode suivant pour retrouver l'article en ligne

BalkansCat / Shutterstock.com
Calais

Alcatel menace un délégué CFDT candidat du Nouveau Front populaire

Accès sur connexion
Mise à jour le 6 juillet 2024
Temps de lecture : 2 minutes

Mots -clé

Industrie CGT Syndicalisme

Alcatel Submarine Networks est leader mondial dans la fabrication et la pose de câbles sous-marins. À Calais, ASN représente 620 CDI, plus de 300 salariés chez le prestataire en logistique industrielle IDEA et 200 intérimaires.

L’entreprise s’était fait remarquer en décembre 2023 par l’interpellation de la direction par ses salariés et les syndicats CGT, CFTC et CFDT sur la politique patronale de dégradation de la maintenance de l’outil de travail.

Celui-ci risquait à terme de ne plus permettre de tenir la production de câbles de qualité. La CGT reprochait ouvertement à la direction « de se mettre en colère » dès lors qu’on lui faisait remarquer la dégradation du matériel et de ne pas prendre de mesures pour y remédier.

Cette fois, c’est un délégué CFDT, Bryan Fackeure, qui subit le courroux directorial. Interviewé par le médial local Calais La Sociale, il est convoqué le 12 juillet pour un entretien préalable à une sanction pouvant aboutir à licenciement.

Bryan Fackeure était également candidat suppléant à la députation dans la 6ᵉ circonscription du Pas-de-Calais pour le Nouveau Front populaire au titre du Parti socialiste.

La CFDT appelle à un rassemblement de soutien le 12 juillet à 11 h devant le site ASN.

Message d'abonnement

Ces articles peuvent vous intéresser :

Nouvel échec ACC renonce à l’Italie et entre dans le dur à Douvrin

Ce n’est décidément pas la joie dans les équipes d’ACC. La coentreprise qui réunit Stellantis, Mercedes-Benz et TotalEnergies devait être l’un des leaders européens de la production de batteries. Après quelques années d’existence à peine, seul un site sur les trois prévus existe réellement, mais difficilement. Le consortium pourrait même abandonner son projet sur le site italien de Termoli dès la fin de l’année.

Sidérurgie Novasco. Trois usines fermées, une reprise minimale

La messe est dite pour Novasco. Après onze ans d’agonie industrielle ponctuée de quatre redressements judiciaires, la chambre commerciale de Strasbourg a tranché. Une seule des quatre usines survivra. Les trois autres seront liquidées. À Hagondange, Custines et Saint-Étienne, c'est plus de cinq cents salariés qui apprennent qu’ils n’ont plus d’avenir dans l’acier, si ce n’est celui d’un plan social à négocier sous la pluie et les fumées de pneus brûlés.

Soutenez-nous

Faire un don

En 2024, nous avons bâti un journal unique où les analyses se mêlent à l’actualité, où le récit se mêle au reportage, où la culture se mêle aux questions industrielles et internationales. Faites un don pour continuer l’aventure.