C’est le Groupe des 9 qui appelaient salariés, chômeurs et retraités à faire pression sur le pouvoir. Il est constitué d’organisations syndicales : CGT, FO (Ucr), CFTC, CFE-CGC (UNIRetraités), FSU, Solidaires, FGR-FP (Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique), LSR, Ensemble et Solidaires (Union nationale des retraités et personnes âgées – UNRPA).
Face au discours de désespérance du pouvoir…
Le mouvement, pourtant intersyndical, unitaire et national, est quasi-absent des colonnes de la presse, préoccupée à diffuser les messages alarmistes et de désespérance du pouvoir. Hors la rigueur et le sacrifice des pauvres, des salariés modestes et des retraités, il n’est pas d’espoir. Un message martelé la veille encore par Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes — nommé par E. Macron – qui plaidait contre « l’aggravation des déficits publics ». Un leitmotiv entendu, causé plus par trop de politique sociale que par les dizaines de milliards offerts chaque année au grand patronat et aux financiers.
… l’exigence du mieux-être social
Cette fois, la majorité des organisations syndicales s’est unie autour de revendications à l’opposé de ce discours qui justifie la paupérisation d’une masse croissante de Français.
Le mot d’ordre principal est devenu « Pas d’économie sur le dos des retraités ! » en exigeant la revalorisation des retraites au 1″ janvier 2025 ainsi que le rattrapage des pertes subies depuis 2017.
Une pétition circule depuis plusieurs semaines, dont les premières signatures ont été remises aux sous-préfectures, ainsi qu’au Premier ministre le 3 décembre qui exige :
- pas de recul de l’indexation des retraites de base au 1ᵉʳ janvier 2025.
- l’indexation a minima sur l’inflation au 1er janvier 2025.
- le rattrapage des pertes subies depuis 2017.
- pas de pension en-dessous du SMIC.
- la revalorisation des pensions indexées sur le salaire moyen.
On continue de signer la pétition !
Au-delà des organisations syndicales, des mouvements de solidarité ainsi que le Parti communiste français font signer la pétition sur les marchés, dans les entreprises et au porte-à-porte.
Elle est également mise en ligne et peut continuer à être signée :