La colère vient de loin. Le 1er août, le gouvernement Bayrou a imposé une hausse brutale de la TVA sur l’abonnement énergétique, passée de 5,5 % à 20 %. Une mesure insupportable pour la CGT, alors que la consommation d’électricité et de gaz reste taxée à 20 %. « Nous demandons que la TVA soit abaissée à 5,5 % sur l’ensemble de la facture. Cela représenterait une économie moyenne de 200 euros par an pour les foyers », martèlent les énergéticiens.
Mais l’enjeu ne s’arrête pas aux factures. Le syndicat exige une véritable revalorisation salariale dans la branche. Objectif : 9 % d’augmentation du salaire national de base, commun à tous les salariés du secteur. « Neuf pour cent, ce n’est pas une lubie, c’est ce qui manque pour que les minima de branche repassent au-dessus du Smic », rappelle Fabrice Coudour, secrétaire général de la fédération. La FNME-CGT réclame aussi deux échelons d’ancienneté supplémentaires et une échelle mobile des salaires pour faire face à l’inflation.
La mobilisation pourrait être longue. Actée dès le mois de mai, elle démarre sur quatre jours reconductibles avec un premier point d’étape prévu le 4 septembre. Sur le terrain, les assemblées générales décident…