Lors de sa conférence de presse du 26 août, il a dénoncé une école « en souffrance », marquée par la suppression de 470 postes dans le premier degré et la fermeture de plus de 2 000 classes.
Mobilisation dès septembre
Le syndicat réclame un plan d’urgence pour hisser l’école française « au rang des standards internationaux ». Parmi ses revendications : la création de postes de titulaires remplaçants, le recrutement d’enseignants spécialisés, des moyens renforcés pour l’école inclusive, la défense de l’éducation prioritaire, et une amélioration des conditions d’emploi des AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap).
Pour faire entendre sa voix, le FSU-SNUipp prévoit plusieurs actions dès la rentrée. Un préavis de grève est déposé du 18 août au 18 octobre, permettant une mobilisation continue.
Le syndicat maintient également sa consigne de blocage des évaluations nationales, qu’il juge inadaptées et inégalitaires. Pour le FSU-SNUipp, seule une réorientation budgétaire ambitieuse permettra de redonner à l’école publique les moyens de sa mission.