Fermeture de l’unité de soins continus, départs de médecins, retards d’analyses, services exsangues : pour les syndicats, l’hôpital devient la victime d’une gestion centralisée imposée par le CHU de Clermont-Ferrand et validée par l’ARS. Dans un territoire en pleine croissance démographique, ils accusent les autorités de fragiliser sciemment un service public déjà sous pression.
Une cardiologie en péril
Depuis deux ans, les effets du GHT se traduisent pour Riom par des pertes successives. La fermeture de l’antenne du laboratoire en 2024, malgré les alertes de FO sur les risques d’une biologie délocalisée, a provoqué retards et désorganisation. La crise s’est aggravée en 2025 avec l’effondrement du service de cardiologie, pourtant essentiel pour la prise en charge des urgences du bassin de vie.
La CGT 63 pointe la responsabilité directe du CHU dans la dégradation. La démission de la cheffe de service est pour elle la conséquence d’engagements non tenus et d’une gouvernance verticale ignorant les professionnels.
L’USC, fermée début novembre, accueillait près de 580 patients par an et constituait la colonne vertébrale de la filière cardiologique. Aujourd’hui remplacée par quelques…