À moins d’une semaine de la mobilisation nationale à l’appel des 400.000 [1] le jeudi 19 septembre, les près de 10 000 agents de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) étaient appelés par leur intersyndicale à la 3e journée d’action et de grève depuis le 16 août.
400.000 enfants en danger !
Alors que ces derniers mois plusieurs drames ont témoigné de la dégradation accrue de la protection de l’enfance, ce sont 3.000 enfants qui se trouvaient à la rue, que 3.350 enfants sont sur liste d’attente de leur mesure de placement, que 8.000 jeunes, anciens enfants placés sont sans domicile fixe, que 10.000 jeunes sont abandonnés à leur sort malgré la loi, conséquences des politiques d’austérité de dernières décennies. S’ajoutent à cela les actuels scandales de maltraitances d’enfants dans les crèches gérées par des sociétés privées ainsi que les agressions sexuelles subies par plus de 130.000 enfants. Malgré les drames récurrents et les scandales révélés par l’actualité, la direction nationale de la PJJ a décidé d’un plan de suppression de plusieurs centaines d’emplois d’éducateurs, psychologues et assistants sociaux. Des moyens, vite ! Négligences, délaissements, maltraitance,…