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Cgt-Boulogne/mer
Parcoursup, moyens pour l'éducation, services publics...

Les lycéens de Boulogne-sur-Mer à fond dans la lutte

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Luttes Éducation

Ce jeudi 16 mai, à l’appel national de l’ensemble des organisations syndicales et politiques de jeunesse, les lycéens de Giraux Sannier à Saint-Martin-Boulogne se sont rassemblés pour une journée de grève et de débats.

Si les conditions météorologiques ont compliqué les choses dans la matinée, la détermination des lycéens est restée intacte. En fin d’après-midi, sous un soleil réconfortant, la mobilisation a pris toute son ampleur. Des dizaines de lycéens se sont réunis devant le lycée devant une banderole « Non à Parcoursup, lycéennes et lycéens en lutte ! ».

Discutant de sujets variés comme la répartition des richesses, les jeunes grévistes ont aussi critiqué la sélection dans le système éducatif, demandant un accès libre et équitable à l’enseignement supérieur. La militarisation de la société a suscité également de nombreuses inquiétudes lors des discussions. Les lycéens ont dénoncé l’augmentation des dépenses militaires et la présence accrue des forces de l’ordre, appelant à investir davantage dans l’éducation et les services publics.

Un compte Insta des revendications

Un sujet qui concerne directement les lycéens qui, preuves à l’appui, montrent aux représentants syndicaux et politiques présents sur place des photos de leur lycée avec des trous dans le plafond de la cafétéria - « avec ce temps je suis sûr que le lycée est rempli de seaux » ou des murs très endommagés. Un compte Instagram (@restaurons_giraux) a même été ouvert dans le but d’alerter sur la situation.

Lucas Panza secrétaire de la CGT-Jeunes réagit : «  C’est aussi ça le but de ces rassemblements au plus proche du terrain : pouvoir informer, montrer qu’on est présent avec nos grandes idées mais aussi que les principaux concernés nous alertent sur leur quotidien, sur ce qu’ils vivent afin de pouvoir y apporter une réponse concrète. Et sur ce sujet des bonnes conditions d’études, nous serons présents.

Des militants nouveaux

En dépit du début difficile dû à la météo, « la journée a été un succès, nous avons été vus et c’est important de répondre présent à un appel national pour montrer que nous sommes là, y compris dans le Boulonnais pour organiser les jeunes de la classe travailleuse  », conclut Margaux Despres, responsable de l’Union de Ville du Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF) du Boulonnais. La journée aura réussi à mobiliser les lycéens, leur permettre d’échanger sur leurs sujets tout comme à faire grossir les rangs des organisations politiques et syndicales présentes.

À la fin de la journée, le MJCF enregistrait en effet une nouvelle adhésion et la CGT accueillait 2 adhésions et un contact. De quoi être optimiste quant à l’avenir militant dans le Boulonnais.

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