Après avoir tenu la veille un discours empathique qui faisait presque croire à sa participation au piquet de grève, il a déclaré jeter l’éponge pour n’avoir pas obtenu la levée du blocage.
Sa compréhension de la colère des salariés a des limites puisque ces derniers refusent d’entendre ses multiples et diverses justifications de ne pas verser une prime, dite « supra-légale » de 10.000€ par salarié.
L’heure n’est plus aux papotages
Un mouvement d’humeur qui n’étonne pas à la Sib où on a pris l’habitude de réunions officielles dont il ne ressort rien, même pas un compte-rendu.
Or l’heure n’est plus à la perte de temps et aux papotages de salon. Début janvier, une dernière réunion doit sceller le sort de 80 salariés sans qu’une seule information sérieuse soit fournie.
Le patron, l’administrateur judiciaire et l’AGS qui garantit le paiement des sommes dues aux salariés (salaires, préavis, indemnités de rupture, etc.) se renvoient la responsabilité du blocage de la prime.
En effet, si le patron la…