Cela fait un an et demi que la direction du Centre hospitalier de Calais a engagé une politique de régression sociale qui frappe tous les personnels. Il y a 18 mois, elle décidait unilatéralement de supprimer le bénéfice de 2 jours fériés locaux, historiques, de tradition dans la commune.
Il y a 3 mois, elle ruinait toute possibilité de signature du protocole d’entreprise sur les conditions de travail et les salaires en refusant tout progrès. Tout juste condescendait-elle à proposer l’aumône d’une carte-cadeau à son personnel. Il y a 2 mois, elle décidait autoritairement de verser la prime de service en deux fois. Enfin, il y a 8 jours, elle décidait, toujours sans concertation, de mettre fin au temps partiel sur autorisation.
Les quelque 200 médecins et 1.800 professionnels du C.H. Jean Éric Techer pensaient être arrivés au bout des oukases antisociaux de la direction. C’était sans compter sur l’imagination fertile des flingueurs du service public de santé.
C’est à l’emploi stable que la direction compte s’en prendre cette fois. Il existait un protocole de « déprécarisation » qui favorisait la titularisation des salariés précaires utilisés par le centre hospitalier. En moins de…