En janvier, Verallia a fait l’objet d’une offre publique d’achat initiée par le fonds brésilien BW Gestão de Investimentos (BWGI), qui détient désormais plus de 70 % du capital. Ce rachat démontre que « l’entreprise est suffisamment rentable pour attirer de puissants investisseurs étrangers, mais pas assez, apparemment, pour reconnaître les efforts de ses salariés ».
Les chiffres confirment la solidité du groupe :
- un chiffre d’affaires 2024 de 3,45 milliards d’euros,
- un résultat net ajusté de près de 283 millions d’euros,
- et une marge opérationnelle (EBITDA) de plus de 840 millions d’euros.
Autant de résultats qui montrent que Verallia reste très profitable, malgré un contexte mondial tendu pour l’industrie du verre.
La colère des salariés
À la VOA, les travailleurs dénoncent une direction « sourde » à leurs revendications. Les départs à la retraite ne sont pas remplacés, les retards de recrutement se multiplient, et la direction recourt aux contrats précaires pour maintenir la production. Lors des journées de grève de septembre, des CDD ont été affectés en urgence aux lignes de fabrication, perçus comme un moyen de briser le mouvement.
« Les profits augmentent, mais les…