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Sidérurgie

Novasco, une aciérie en deuil, une souveraineté en lambeaux

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Industrie Sidérurgie Emploi

Un seul site sauvé sur quatre. À Hagondange, dans la vallée de l’Orne, la colère se mêle à la stupeur. Ce mercredi, le tribunal de Strasbourg a examiné les offres de reprise du groupe sidérurgique Novasco, ex-Ascometal, placé en redressement judiciaire depuis août. Le verdict tombera lundi.

Le consortium français mené par Julien Baillon, Métal Blanc, présenté comme favori, ne reprendrait que le site de Leffrinckoucke, près de Dunkerque. Les trois autres — Hagondange (Moselle), Custines (Meurthe-et-Moselle) et Saint-Étienne — seraient liquidés. « C’est un gâchis phénoménal, une catastrophe sociale et industrielle », déplore Yann Amadoro, délégué CGT d’Hagondange. Moins de 150 emplois seraient sauvés.

Face au tribunal, les métallos mosellans ont manifesté dans le calme, mais avec la rage froide de ceux qu’on sacrifie pour la énième fois. « On est en deuil, on ne sait pas où on va aller », souffle Amar Mokrani, ouvrier depuis vingt ans sur le site. Le ministre de l’Industrie, Sébastien Martin, doit recevoir jeudi les représentants syndicaux. La question d’une nationalisation sera posée, tant le sentiment d’abandon est fort.

Derrière le drame social, une mécanique connue. Reprise en 2024 par le fonds britannique Greybull Capital, Novasco devait recevoir 90 millions d’euros d’investissements privés. L’État,…

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