La Poste, de différents statuts et noms depuis sa création en France au début du XVIIᵉ siècle, entame une énième mue en mettant en cause l’existence de ses 17.000 « points de contact postaux ».
À nouveau, c’est du budget de la nation que vient la menace.
Le contrat de présence postale territoriale, qui finance les 17.000 antennes de La Poste en France et lui permet de remplir sa mission de service public, doit être amputé de 50 millions d’euros cette année, a annoncé vendredi Philippe Wahl, le PDG du groupe La Poste.
50 millions d’euros sur 160 millions de suppressions de budget annoncés en marge du congrès de l’Association des maires ruraux de France (AMRF) à Saint-Julien (Côte-d’Or). Bonjour l’ambiance !
Et le PDG d’enfoncer le clou : « Si cette coupe est faite en 2024, elle annonce sans doute une coupe en 2025, cela veut dire qu’on ne pourra plus faire fonctionner des agences postales communales ».
Les points postaux payés par l’impôt local
Jusqu’à présent, ces partenaires avaient évité que la France ne devienne le pays sans service public postal qu’ont créé 40 ans de politique libérale. La Poste, l’Association des maires de France (AMF) et l’État avaient signé « un contrat de…