« Encore une audience, encore des promesses. » À Hagondange, certains des métallos de Novasco n’y croient plus vraiment. Mercredi 12 novembre, le tribunal de Strasbourg dira si l’entreprise sera reprise — partiellement ou non — ou liquidée. Une décision de plus dans un feuilleton industriel qui, depuis dix ans, épuise les salariés.
Nous vous en parlions
Hagondange :
Avec Novasco, la sidérurgie lorraine à nouveau en sursis
Deux offres ont été déposées. La première, celle d’Europlasma, se veut globale : les quatre sites — Saint-Étienne, Custines, Leffrinkoucke et Hagondange — seraient repris, mais seulement 75 salariés sur 450 à Hagondange conserveraient leur poste. La seconde, portée par Métal Blanc, ne concerne qu’un seul site, celui de Leffrinkoucke, jugé « à taille humaine ». Autrement dit : plus de 600 emplois restent sans horizon.
Un non-sens industriel et écologique
Novasco, c’est l’histoire d’une promesse trahie. En 2024, le fonds britannique Greybull Capital s’était engagé à investir 90 millions d’euros, pendant que l’État mettait 85 millions sur la table. Résultat : 1,5 million réellement injecté par le…