Le plan de licenciements (PSE) touche 186 salariés du siège de Villeneuve-sur-Lot (730 personnes) et 116 employés de 11 magasins fermés car « ils n’ont pas pu être redressés, ni repris », selon le groupe. Les fermetures ont lieu à Lyon (Rhône), Thiais (Val-de-Marne), Stains (Seine-Saint-Denis), Pontault-Combault (Seine-et-Marne), Toulouse (Haute-Garonne), Neuville-en-Ferrain (Nord), Saint-Claude (Jura), Saverne (Bas-Rhin), La Ferté Macé (Orne), Tonnerre (Yonne) et Besançon (Doubs).
La logique suicidaire du toujours moins cher
Le 24 novembre 2024, Liberté Actus dénonçait les méthodes du fondateur-propriétaire Philippe Ginestet qui œuvrait dans le dos des salariés et des syndicats au rachat de l’enseigne.
En fin de compte, le patron obtenait un rééchelonnement de sa dette et décrochait de ses banques -BNP Paribas, Crédit Agricole et Crédit Mutuel- un soutien financier (150 à 200 millions) contre une nouvelle gouvernance et leur introduction comme actionnaires. Les banques ont dû peser pour beaucoup dans les licenciements et la restructuration, comme elles l’ont fait pour la fermeture de la maternité CMCO à Boulogne-sur-Mer.
À lire aussi
