Près de 27.000 salariés sont concernés dont près de 1.700 seront jetés à la rue. À Beauvais, Thierry Aury, secrétaire fédéral du PCF dans l’Oise et Roxane Lundy, conseillère régionale (Génération S), conseillers municipaux d’opposition, ont interpellé le Préfet en lui demandant de rejeter le Plan de suppression d’emplois.
Une pétition a été lancée, mais elle ne se signera pas toute seule et les militants se sont lancés dans une série d’initiatives pour défendre l’emploi.
Avec les salariés d’AGCO, ils ont participé à un rassemblement sur le pont Agco où ont été érigées 103 croix interpellant les automobilistes.
Une première manifestation, précédée il y a une semaine d’une délégation en préfecture avec Loïc Pen, conseiller régional (PCF) qui devrait être suivie d’autres.
L’affaire est difficile, d’autant que la maire de droite - Caroline Cayeux – n’hésite pas à soutenir la décision de la direction d’AGCO, y compris celle de délocaliser certaines productions en Inde. « […] dessiner un rétroviseur en Inde coûte moins cher. Et si c’est une condition pour garder cette entreprise à Beauvais, […] , alors nous devons être en mesure de l’entendre ».
Quant au sort des 133 salariés de sa commune ? Elle apporte son « soutien indéfectible envers les employés, pour qui je ne me fais pas de souci pour leur avenir ».
On aura rarement fait aussi cynique.