Laurent Marck, le directeur général, a exprimé ses « regrets » face à cette situation, indiquant l’incapacité de l’entreprise à rivaliser avec les coûts de production proposés par des fabricants étrangers, notamment à Madagascar, où le marché a été remporté. Les salariés seront contents d’apprendre que leur savoir-faire unique pour de tels produits faits sur mesure coûte « trop cher » pour l’État.
Un héritage de 25 ans menacé
Depuis un quart de siècle, l’usine Marck & Balsan de Calais confectionnait des uniformes de gala pour l’armée française, un savoir-faire reconnu dans le domaine militaire. Mais la perte du contrat passé avec l’État sonne le glas de cette énième usine calaisienne.
Selon les informations disponibles, la production française de Marck & Balsan était environ 70 % plus chère que celle de ses concurrents internationaux. « Nous n’avons pas pu rester compétitifs face aux prix proposés par les fabricants étrangers », a expliqué Laurent Marck. Notons que la différence en matière de qualité et de confection ne se chiffre pas aussi simplement.
Cette fermeture soulève d’abord des questions quant à la capacité de l’État à mettre un garrot sur l’hémorragie industrielle qui…