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Casse sociale ?

Gifi à vendre, qui pour récupérer l’entreprise de Philippe Ginestet ?

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Mise à jour le 23 novembre 2024
Temps de lecture : 2 minutes

Mots -clé

Social Emploi

Depuis le début de l’année 2024, l’enseigne Gifi fait face à d’importantes difficultés. La cause ? Un changement de logiciel informatique empêchant le groupe d’avoir de la visibilité sur leurs stocks, leurs commandes et leurs approvisionnements, selon le porte-parole de l’entreprise Didier Pitelet.

Après cette année de difficultés et les années Covid, la priorité du fondateur et propriétaire de Gifi Philippe Ginestet, selon son avocat, est de vendre.

Qui pour racheter l’enseigne, ses 700 points de vente dans 17 pays dont 600 magasins en France qui fonctionnent grâce à 6 800 travailleurs ?

En vérité, les enchères ont commencé dès 2021 avec une offre de Moez-Alexandre Zouari, patron de l’enseigne Picard et propriétaire du groupe Casino (notamment à la tête des magasins Maxi Bazar ou Stokomani, gros noms du déstockage en France).

Négociations entre patrons, crainte chez les salariés

Cependant, ce sont cinq offres supplémentaires qui seraient arrivées sur la table, sous les yeux de la banque Lazard mandatée par M. Ginestet pour trouver un repreneur « dans les meilleures conditions ». Des rumeurs circulent notamment à propos d’une proposition faite par le groupe Carrefour.

Ce rachat s’organise dans le dos des employés de l’enseigne dont l’inquiétude croît de jours en jours. Les syndicalistes affirment que leur priorité absolue est de « sauver tous les emplois ».

Bien que Gifi ait annoncé un chiffre d’affaires s’élevant à 1,3 milliard d’euros, leur permettant de « ne pas avoir à envisager des mesures radicales » pour les salariés du groupe, plusieurs sources anonymes confirment que « beaucoup de fournisseurs ne sont pas payés », justifiant les craintes de casse sociale à venir.

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