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Ph. J-M Fontaine/PCF Harnes
Les patrons frappent dur...

Durand Production à Harnes : licencier à tout prix !

Accès libre
Mise à jour le 24 octobre 2024
Temps de lecture : 3 minutes

Mots -clé

Luttes Manifestation Syndicalisme Social

Premier ministre, pas premier ministre, qui, quand, comment ???

C’est important, certes…

Mais pendant ce temps-là, le patronat continue à frapper, et fort sur les travailleurs.

Licenciements, blocages des salaires et méthodes de plus en plus brutales constituent notre lot quotidien.

Direction fautive = ouvrier licencié

Boostée par le score élevé de l’extrême droite, une partie des patrons - gros ou petits — se dit qu’après tout, on va pouvoir se remettre à faire ce qu’on veut des salariés, ces traînes-misère qui n’ont que leur force de travail et leur intelligence à louer.

On le voit dans de grands groupes comme Alcatel. C’est vrai aussi dans de petites boîtes, comme chez Durand Production à Harnes.

L’entreprise produit et conditionne des liquides de refroidissement, lave-glaces, lubrifiants… pour automobiles avec 120 salariés dont 70 ouvriers dans l’usine de Harnes, selon le syndicat F.O.

Sa direction a récemment décidé de licencier un ouvrier de 57 ans en arrêt maladie pour une erreur au travail.

Les syndicalistes F.O. et un syndiqué CGT qui tenaient un rassemblement de protestation face à l’usine estiment quant à eux que « s’il a commis une erreur, c’est parce qu’il y a eu une surcharge de travail et que la direction lui a donné de grandes responsabilités qui ne correspondaient pas à son poste de cariste » (Audrey Bayart et Grégory Stencel, délégués F.O.).

Une direction qui méprise ses ouvriers

La direction, de son côté, veut forcer les choses et avait convoqué l’ouvrier, que le médecin a mis en arrêt de travail pour une dépression.

Le syndicat est donc intervenu pour faire valoir que l’ouvrier ne pouvait répondre à la convocation des patrons. Ceux-ci ont donc tenu la réunion sans le salarié, ni un représentant syndical qui aurait pu présenter les arguments à décharge.

Très méprisant, le directeur considère qu’il ne s’agit pas d’une revendication collective, F.O. n’étant pas le seul syndicat de l’entreprise.

Une attitude de patron de droit divin qui pourrit le climat de travail. Peu de monde participait à l’arrêt de travail. « Il y a déjà tous ceux qui sont en congés, et ceux qui restent ont peur des répercussions  ».

Il n’empêche que les syndicalistes F.O. et CGT continuent à demander la réintégration de l’ouvrier, donc continueront leur combat. Ils ont reçu le soutien du PCF et d’élus communistes : Jean-Marie Fontaine de Harnes et Valérie Cuvillier, maire de Rouvroy.

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