C’est l’opération « grand déstockage d’été » qui a mis la puce à l’oreille des salariés. L’enseigne est en effet passée de réductions de 20% à des 30% et annonce des réductions à 40% et même 50% en septembre. Trop de cadeaux qui ressemblent à des opérations de pré-liquidation.
En se contactant, les salariés des 5 magasins des Hauts-de-France ont fini par apprendre que 3 fermeraient sans doute fin septembre : Sainte-Catherine-lès-Arras, Sailly-Labourse (à l’entrée de Béthune) et Cambrai.
La direction a confirmé ces informations par des discussions individuelles ou des mails. Ce qui relève de pratiques peu orthodoxes.
On s’en rend compte en parcourant son site où elle annonce entamer en 2024 « un nouveau chapitre en restructurant plusieurs de nos points de vente ». En foi de quoi elle recherche un mercenaire spécialisé dans la « restructuration de magasin pour mener à bien cette transition avec dynamisme et efficacité ». Sa mission sera « d’accompagner jusqu’à cinq magasins et leurs équipes dans cette étape cruciale » et, entre autre, de « coordonner le démontage et la vente de certains équipements ».
Cela dit, les patrons défenseurs de la nature et du bio restent quelque peu radins en offrant au salarié-liquidateur « un CDD de 2 à 4 mois avec une gratification fixe de 2.500€ brut mensuel. En plus, un bonus variable pouvant atteindre 2.500€ selon les résultats d’inventaire des magasins concernés ».
Reste à savoir ce qu’il adviendra des salariés des magasins liquidés. On n’en sait rien, Jean-Noël et Bertrand semblant se préoccuper plus du bien-être des plantes et des animaux que de l’avenir de leurs salariés.