Depuis le 14 octobre et malgré moult négociations, la situation s’est enlisée. Le 25 octobre, la direction d’Arabelle Solutions a décidé d’assigner en justice six représentants syndicaux CGT, deux grévistes ainsi que l’Union départementale CGT du Territoire de Belfort.
Il était convenu qu’une prime – liée notamment à la performance industrielle – soit octroyée chaque année aux salariés non-cadres, 1 500 euros en 2024, puis 1 600 euros prévus pour 2027, 2028 et 2029. Mais pour 2025, rien. Le vide. Une décision annoncée le 10 octobre lors d’une réunion avec la direction.
La nouvelle s’est très vite répandue au sein des équipes. Dès le mardi 14 octobre, une centaine de salariés installent le piquet de grève. La colère comme la « spontanéité » de ce mouvement tient à cela, « du jour au lendemain, on nous dit qu’on a zéro », indique Sylvain, bobinier, à nos confrères de Le Trois.
Une entreprise au cœur de la renaissance industrielle française
Arabelle Solutions n’est pas une entreprise comme les autres. Elle est au cœur de la relance nucléaire française. À Belfort, on y fabrique les turbines à vapeur destinées aux centrales nucléaires. Une montée en cadence est d’ores et déjà engagée…