Dernier avatar des attaques contre les conquêtes sociales d’après la Libération, la récente réforme des retraites. Souvent réduite au débat sur l’âge de départ - à 60, 62, 64, 67 ans -, elle n’apparaît pas encore suffisamment pour ce qu’elle est : une étape importante destinée à faciliter l’objectif final que serait la disparition de l’ensemble de notre système national de solidarité et de Sécurité sociale.
Chaque année, ce sont quelque 332 milliards d’euros de pensions qui échappent, en grande partie, aux spéculateurs financiers sur les 848,9 milliards d’euros consacrés à la protection sociale.
La journée d’action du 20 mars prochain ne concerne donc pas que les retraités, mais tous ceux qui vivent de leur travail.
L’unité d’action nécessaire
Depuis quelques années, un front uni des syndicats s’était formé pour ce combat, illustrant naturellement ce que souhaite la majorité des Français. 68 % sont désormais opposés à cette réforme (dernier sondage IFOP pour le JDD) ; un pourcentage qui augmente chaque mois. On comptait donc retrouver toutes…