Dans un contexte de dégradation continue du pouvoir d’achat des locataires et de nouvelles contraintes budgétaires imposées par le gouvernement, les élus communistes sont inquiets des répercussions de telles hausses pour les ménages les plus modestes.
Loyers et énergie en hausse constante
L’Indice de référence des loyers (IRL) du 2ᵉ trimestre, qui atteint + 3,26 %, vient s’ajouter aux augmentations de + 3,60 % en 2023 et de + 3,50 % en 2024, conduisant à une progression cumulée de plus de 12 % en trois ans. Cette situation s’accompagne de la hausse des coûts de l’énergie, qui pèse lourdement sur le budget des locataires, déjà fragilisés par la hausse du coût de la vie.
Face à ces réalités, il est essentiel de se pencher sur la possibilité d’un gel temporaire des loyers, notamment pour les logements les moins performants sur le plan énergétique (étiquettes F et G).
Les choix budgétaires gouvernementaux de ces dernières années ont contribué à accentuer les difficultés du secteur du logement social. L’État porte la responsabilité…