Il constate que les dépenses sociales consacrées aux retraites représentent 13,4 % du PIB en France, ce qui serait un niveau élevé par rapport aux autres pays développés… sauf que dans nombre de ces pays, les retraites reposent, pour une large part, sur la capitalisation et n’entrent donc pas dans les dépenses sociales.
Il consacre une large part du rapport à constater que « les projections financières sont TRÈS SENSIBLES aux évolutions démographiques et économiques à venir. »(fécondité, espérance de vie, immigration, situation économique, taux de chômage, productivité du travail). Autrement dit, faire les projections qui sont aujourd’hui publiées dans le rapport du COR pour 2050, voire 2070, tient plus de la boule de cristal que d’une démarche réellement scientifique… à moins qu’elles ne visent à dramatiser et désespérer du système de retraite actuel.
Il oriente clairement le débat vers la capitalisation quand il constate que, toutes choses égales par ailleurs, le niveau de vie des retraités est appelé à diminuer avec la réforme de 2022… et donc que chacun devrait dès aujourd’hui se tourner vers une part de capitalisation.
Jusqu’en 2022, le COR rendait des rapports assez…