En 2021, la SNCF décidait la réduction des horaires d’ouverture des guichets des gares de Douai, Valenciennes, Béthune, Lens, Calais Ville, Calais, Fréthun, Dunkerque et Boulogne. Une décision qui entraînait la suppression de 17 postes de travail avant le transfert de ces gares au Train Express Régional Hauts-de-France (TER-HDF).
L’air de rien, ces modifications engendraient des difficultés sans nom pour les cent mille voyageurs quotidiens du réseau, aux deux tiers pour le travail.
En clair, la SNCF est passée d’une ouverture de 6h à 20h, heures de présence massive des usagers, à l’ouverture durant leur absence, de 09h à 17h lorsqu’ils sont au travail.
Ça paraît imbécile… ça ne l’est pas. C’est juste calculé pour réaliser des économies sur le dos du service rendu aux « clients ».
Faux recul, vraie aggravation
Depuis ces décisions, les organisations syndicales ont multiplié les actions et la CGT recueillaient la signature de 27.000 usagers dans les gares tandis qu’au Conseil Régional les groupes de gauche et écologistes multipliaient les…