Pour le dirigeant du PCF, c’est l’abrogation de la réforme des retraites qui est à l’ordre du jour.
« Ce n’est pas oui, ce n’est pas non »
C’est dans le cadre des consultations organisées par le gouvernement pour préparer le budget 2025 qu’avait lieu cette rencontre ce mercredi 8 janvier. Dès la nomination de François Bayrou à Matignon, le PCF a dit se placer dans « une opposition ferme, mais dans l’intérêt des Français ». Pour Fabien Roussel, « La démocratie est exigeante. Elle oblige ceux qui gouvernent à prendre à bras-le-corps l’exigence de changement ».
C’est tout naturellement qu’il s’est rendu à la rencontre organisée par Bercy ; non pas pour approuver les mesures à venir, rappelle-t-il, mais pour « connaître les marges de manœuvre ». Sur la réforme des retraites, et notamment sur « le moyen de suspendre la mesure d’âge », il n’y a pas eu « de fin de non-recevoir » de la part du ministre, a-t-il indiqué dès la fin des discussions.
Ce n’est toutefois qu’un sujet – des plus importants – parmi d’autres, puisque le PCF souhaite aussi mettre à l’ordre du jour « l’indexation des salaires sur l’inflation, la baisse du coût de l’énergie et la fin de l’hémorragie industrielle ». Sans même parler de Mayotte, puisque Fabien Roussel lançait un appel ce 7 janvier « pour que soit organisée une commission d’enquête parlementaire » sur les réponses apportées par le gouvernement.