À quelques voix près
Six députés s’étaient portés candidat à la présidence du Palais-Bourbon. En plus de Yaël Braun-Pivet, Sébastien Chenu était porté par le Rassemblement national ; Naïma Moutchou par le parti d’Édouard Philippe ; Philippe Juvin par Les Républicains ; Charles de Courson par le groupe LIOT et André Chassaigne, communiste, par les composantes du Nouveau Front populaire.
Au sortir du premier tour, Naïma Moutchou et Philippe Juvin se sont désistés en faveur de la candidate du parti présidentiel. André Chassaigne arrivait en tête avec 200 voix, soit 58 d’avance sur le second.
Dans cette situation, le groupe LIOT jouait un rôle déterminant. Charles de Courson, avec ses quelque 12 voix à l’issue du deuxième tour, a fait le choix de se retirer. Il s’est empressé de faire remarquer les méthodes et les reports de voix qui permettent à Yaël Braun-Pivet de garder son poste malgré les nouvelles conditions au sortir de la dissolution. « Comment voulez-vous que les citoyens aient encore confiance dans le système démocratique » s’est-il questionné.
Loin d’être anecdotique, le score obtenu par André Chassaigne témoigne du respect et de la confiance qu’il a obtenue au fil des années par son travail parlementaire. Il s’agit là d’une des forces du Parti communiste français.