Pour André Chassaigne, cet accord, négocié depuis 25 ans dans une « opacité totale », appartient à un temps révolu. « Un siècle où la souveraineté alimentaire restait pour beaucoup un mot tabou, et où le défi climatique n’avait pas encore pris corps dans nos sociétés », a-t-il rappelé.
Des conséquences environnementales et agricoles
Le député communiste a dénoncé « l’inventaire à la Prévert de ce qu’il ne faudrait pas faire ». En ligne de mire : l’importation massive de viandes et de produits agricoles ne respectant pas les normes européennes ; « 99 000 tonnes de viande bovine, 25 000 tonnes de porc, 580 000 tonnes de volailles : un véritable cadeau empoisonné pour nos agriculteurs », a-t-il martelé.
Ces importations, issues de modèles intensifs, alimentent une déforestation galopante et un usage incontrôlé de produits phytosanitaires interdits en Europe. « Cet accord est une imposture agricole et alimentaire qui méprise nos agriculteurs et vide le sens même de leur travail », a-t-il accusé, dénonçant un troc cynique « viande contre bagnole » au profit des constructeurs automobiles, notamment allemands.
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