La sénatrice du Pas-de-Calais Cathy Apourceau-Poly (PCF) était rapporteure de ce texte, dans la lignée de Fabien Roussel qui l’avait présenté à l’Assemblée nationale. Le texte vise à alléger le fardeau financier des patientes, souvent confrontées à des coûts non remboursés pour des soins annexes, tels que les prothèses mammaires, les sous-vêtements spécialisés, les consultations diététiques ou les activités physiques adaptées. Plus de 60 000 femmes sont touchées chaque année par cette maladie, entraînant un coût qui oscille entre 1 300 et 2 500 euros.
L’adoption de cette loi « marque une avancée sociale majeure », souligne le groupe CRCE-K (communistes au Sénat). Elle couronne des mois de travail parlementaire et d’échanges avec le gouvernement, qui a finalement rendu un « avis de sagesse très positif ». Bien que des amendements de la droite aient réduit certaines exonérations, les communistes se réjouissent d’une étape essentielle dans leur combat pour l’équité des soins de santé. La sénatrice Apourceau-Poly, émue, a affirmé que « justice [était] enfin rendue », un sentiment partagé dans l’hémicycle, notamment par des élus ayant eux-mêmes combattu la maladie.