Liberté Actus
qrcode:https://liberte-actus.fr/156

Cet article est lisible à cette adresse sur le site Liberté Actus :

https://https://liberte-actus.fr/156

Flachez le qrcode suivant pour retrouver l'article en ligne

rabany sebastien/shutterstock
6 fédérations du secteur social alertent

La solidarité nationale est en danger

Accès libre
Mise à jour le 5 juillet 2024
Temps de lecture : 3 minutes

Mots -clé

Luttes Santé Assemblée nationale Pétition à Signer

Deux ans après une Conférence des métiers et la réalisation d’un Livre Blanc du Haut Conseil du Travail Social, les œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux constatent que leurs propositions, reconnues nécessaires par 5 ministres en décembre 2023 ne trouvent toujours ni traduction concrète, ni méthode de travail pour avancer sur des sujets décisifs.

Le point de rupture est atteint

Le mécontentement s’est déjà fait sentir, il y a une semaine, par des manifestations des travailleurs sociaux des Hauts-de-France, région où il semble que la mobilisation soit la plus active. Mais l’ensemble du territoire national est frappé par la politique de régression sociale du gouvernement Macron-Attal. Dans le domaine médico-social et sanitaire, 1.158 million de salariés de 37.700 établissements et services en font les frais ainsi que leurs patients et usagers.

Après les manifestations, une pétition nationale, des recours à la justice, et en attendant de prochaines actions qui devraient intervenir en juin, 6 fédérations du secteur (Uniopss, Cnape, FAS, Nexem, Unapei, Unisss) ont décidé de durcir leur position à l’égard de l’État.

« La situation n’est plus acceptable. Nous sommes arrivés au point de rupture » déclarent-elles, en dénonçant le « manque de financements, la précarisation des professionnels, les centaines de millions d’euros de coupes budgétaires ».

Des actions en justice

Les organisations ont donc promis que le recours en justice deviendra systématique dès que sera constatée l’insuffisance des moyens affectés aux politiques de solidarité nationale. Deux actions ont déjà été engagées. L’une auprès du Conseil constitutionnel sur des articles des lois de finances et de financement de la Sécurité sociale 2024. L’autre auprès du ministère des Solidarités pour contester le décret prévoyant la reprise des excédents des établissements accueillant des personnes âgées ou handicapées ayant signé un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (Cpom). En l’absence de réponse ministérielle, les organisations lanceront un contentieux avant la fin juin.

Pétition à l’Assemblée Nationale

Plus populaire sera cependant sûrement la pétition déposée sur le site de l’Assemblée Nationale en direction de l’opinion publique. Si elle atteint les 500.000 signatures, la pétition « Pour une politique de solidarité nationale à la hauteur des besoins » permettra l’organisation d’un débat démocratique par les parlementaires. Une action à laquelle Liberté-Actus, héritier d’un journal ayant soutenu le programme du Conseil National de la Résistance, invite ses lecteurs à participer.

En attendant les prochaines manifestations des travailleurs du secteur sanitaire et social qui se battent pour une meilleure qualité de vie ; pour eux et pour nous !

Message d'abonnement

Ces articles peuvent vous intéresser :

Les salariés de la SNCF se mobilisent contre la privatisation « Les cheminots ont toujours été du côté des Français »

Ce jeudi 21 novembre, les syndicats de cheminots appellent à une journée d'action contre « la liquidation » de Fret SNCF et l'avenir des salariés qui seront transférés dans les filiales Hexafret et Technis. La direction craint un mouvement dur en décembre. Le point avec Jérôme Declercq, secrétaire régional adjoint CGT cheminots Nord – Pas-de-Calais.

Budget Un nouveau transfert de remboursement des soins est prévu !

Alors que, conformément à la directive européenne Solvabilité II, tous les organismes de complémentaire santé ont bouclé leurs augmentations de cotisations qui, en 2025, prendront en charge l’augmentation de la rémunération des médecins généralistes (12 euros au lieu de 7,5 euros remboursés), le transfert de 5 % du montant de remboursement des médicaments est annoncé.