Pendant qu’on promet des avions qui n’existeront pas avant dix ans — et qui n’existeront sans doute jamais, la facture, elle, tombe déjà, et ce n’est pas un mirage. Argent public englouti, storytelling guerrier et cynisme politique : cette opération relève moins de la stratégie que d’une mise en scène destinée à sauver la face des dirigeants, au prix des contribuables européens.
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Gags en rafale
Un accord fantôme pour une armée exsangue
La signature du 17 novembre 2025 n’est qu’une lettre d’intention. Juridiquement du vent, stratégiquement un mirage, industriellement un gag. On promet « jusqu’à 100 Rafale » alors que Dassault peine déjà à honorer ses commandes existantes. Trois à quatre appareils par mois, une chaîne saturée jusqu’en 2032, un carnet de commandes plein du Qatar à l’Inde — et des forces françaises qui tirent la langue.
La France avait promis six Mirages à Kiev… elle n’en a livré que trois. Impossible de donner ce que nous n’avons plus. Et même si, par miracle, ces avions sortaient d’usine, ils n’auraient aucun effet sur la guerre. Le Rafale exige 8 à 10 ans de formation pour un…