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Siège d'Euroclear, Saint Josse, Bruxelles, Belgique - Werner Lerooy/shutterstock
Ukraine-UE

La Belgique refuse le hold-up européen sur les actifs russes

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Mise à jour le 8 décembre 2025
Temps de lecture : 3 minutes

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Ukraine Russie Union européenne Belgique

En refusant de transférer les avoirs russes gelés à la Commission européenne, Bart De Wever ne fait pas qu’ouvrir une brèche : il met à nu une contradiction que plusieurs États, dont la France, n’osent plus ignorer. L’UE cherche à financer un État ukrainien au bord de la faillite alors que l’Europe elle-même racle ses fonds de tiroirs. Entre illégalité potentielle, effet domino et crise politique interne, la saisie des actifs russes devient un fardeau impossible à faire accepter aux gouvernements.

Le refus du Premier ministre belge est posé comme une évidence nationale. Euroclear concentre près de 190 milliards d’euros d’actifs russes : transférer ces fonds exposerait la Belgique à une tempête juridique, financière et politique qu’aucune autre capitale ne souhaite assumer. Paris, Rome, Budapest elles-mêmes rechignent à valider une mesure qui romprait l’immunité souveraine, déclencherait des contentieux globaux et fragiliserait la confiance internationale dans les dépôts européens. L’effet domino menacerait tous les États membres.

Les applaudissements du Parlement belge ne traduisent pas un repli, mais une lucidité stratégique. Sans sécurité juridique, Euroclear ne survivrait pas. Or, l’UE ne peut exiger qu’un État sacrifie sa principale infrastructure financière pour pallier l’incapacité européenne à financer l’Ukraine par des mécanismes ordinaires. La Belgique dit tout haut ce que d’autres, à commencer par la France, pensent tout bas.

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