Jeunes et moins jeunes, faisant abstraction de leurs divergences, se sont rassemblés autour de l’objectif commun de ne pas céder la 20ᵉ circonscription du Nord au Rassemblement national. Les maires de Raismes, Aymeric Robin, d’Hasnon, André Desmedt, et de St-Amand, Alain Bocquet, étaient venus apporter leur soutien aux candidats du Nouveau Front populaire. Dans l’assistance, des courants de pensée différents, comme un membre du récent parti L’Engagement souhaitant saluer amicalement la coalition des forces de gauche et appeler à voter pour ses candidats dès le 1ᵉʳ tour.
Des militants Insoumis, manifestant leur désaccord avec les positions de Jean-Luc Mélenchon, félicitant les forces de gauche de s’être rassemblées et promettant leur vote et celui de leurs familles pour le binôme ayant l’investiture. Des Amandinois relatant l’intervention de leurs députés pour débloquer une situation ubuesque, une rencontre sur le marché ou dans les locaux de la permanence, un produit de première nécessité ramené au domicile d’une famille sans moyen de locomotion. Chaque histoire personnelle témoigne de l’engagement de Mathilde Valembois et Fabien Roussel sur le terrain, et de leurs valeurs profondément humaines.
Indépendance et liberté d’esprit au sein des groupes parlementaires
Les inquiétudes exprimées sont multiples : le pouvoir d’achat face à l’inflation, la facture énergétique, l’accès aux soins, à l’éducation, la question du handicap, mais également la situation internationale dont la position à adopter par rapport à l’Ukraine. Chacun a pu obtenir des réponses ou des précisions, en particulier concernant la possible nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon, annoncée par lui-même, qui ne fait pas consensus parmi les dirigeants des différents partis du Nouveau Front populaire.
La dissolution de l’Assemblée nationale au soir du scrutin européen a bloqué les débats parlementaires. Si les membres du Nouveau Front populaire s’engagent sur un programme commun, ils siégeront dans leurs propres groupes dans l’Hémicycle pour amener leurs idées dans les débats, et trouver un chemin de dialogue et de compromis afin de répondre aux enjeux actuels et aux préoccupations des Français.
Voter pour un programme et pour des idées
Le camp présidentiel et le Rassemblement national résument les Élections législatives à une question de personnes, caricaturant les différents partis, sans parler des problèmes de fond et des programmes politiques. Cette tactique aboutit à la division des Français, à l’incertitude quant au choix du bulletin à glisser dans l’urne, et entretient l’abstentionnisme. La question n’est pas de savoir qui sera ou pas nommé Premier ministre, mais bien quelle sera la majorité de l’Assemblée Nationale.
Fabien Roussel rappelle que les électeurs doivent « voter pour les idées dont ils se sentent le plus proches », et souhaite que les conditions soient mises en œuvre pour éviter la présence du Rassemblement national au second tour sur un maximum de circonscriptions. Un objectif largement partagé et applaudi par le public.