Sécurité sociale

PLFSS 2026 Vers une marchandisation accélérée de la santé ?

par Nicolas Pomiès

Parmi les mesures phares de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 (LFSS), une tendance lourde se dessine : le transfert massif de remboursements de la Sécurité sociale vers les complémentaires santé. Ce basculement, présenté comme une optimisation des dépenses publiques, risque en réalité d’aggraver les inégalités d’accès aux soins et de fragiliser le modèle solidaire français.

PLFSS 2026 Florilège de reculs sociaux au Sénat

par Nathan Desremeaux

Les sénateurs de droite avaient prévenu qu’ils allaient « nettoyer au Kärcher l’hystérie fiscale de l'Assemblée nationale ». En réalité, c’est à la structure même du contrat social de notre pays qu’ils s’emploient à déconstruire. Liberté Actus revient sur les mesures discutées ces derniers jours au Sénat.

Le billet d’Éric Bocquet 80 ans et toutes ses dents

par Éric Bocquet

Il est vrai qu’à cet âge-là, il est très rare pour un individu d’avoir conservé la totalité de sa dentition. Mais celle dont nous parlons aujourd’hui a gardé toute sa vitalité et sa pertinence malgré tous les coups qu’elle a pu subir ces dernières années. Nous parlons d’une octogénaire qui joue encore un rôle central dans notre société et notre histoire sociale.

Tribune Mutuelles, savoir séparer le bon grain de l’ivraie pour mieux résister

par Nicolas Pomiès

L’assurance complémentaire santé est devenue obligatoire pour accéder aux remboursements des soins. Tandis que nous célébrons les 80 ans de la création par Ambroise Croizat du régime général de Sécurité sociale, il faut bien réaliser que le programme prévu par le Conseil national de la Résistance (CNR), qui consistait à créer une « couverture universelle et complète couvrant tous les risques sociaux », n’a pas été appliqué jusqu’au bout. En effet, le patronat (CNPF, futur MEDEF) craignait déjà une hausse trop forte des cotisations employeurs.

Dépenses publiques La Sécu a 80 ans. Quel est son avenir ?

par Lydie Lymer

Évalué à 15 milliards d’euros en 2024, le déficit de la Sécurité sociale représente environ 0,5 % du PIB. Avec une dynamique des dépenses plus rapide que celle des recettes, la branche maladie concentre l’essentiel du déficit. Un rapport remis à Matignon propose des mesures « d’une telle ampleur qu’elles constitueraient une remise en cause de notre système de prise en charge de santé ».