Royaume-Uni

Depuis 2003, les accords du Touquet ont fait de la France le garde-frontière de la politique migratoire britannique, externalisant les contrôles et les responsabilités sur le sol français. Alors que Calais et ses environs sont devenus l’épicentre d’une crise humanitaire et politique, ces accords montrent une Europe où la libre circulation des capitaux prime sur celle des personnes.

Entre les séquelles du Brexit, la guerre en Ukraine et une inflation galopante, le Royaume-Uni traverse une période de turbulences. Une crise énergétique sans fin alourdit le quotidien des Britanniques, déjà confrontés à une montée des inégalités et à des fractures régionales.

La nationalisation des chemins de fer, accueillie avec joie par la gauche occidentale, est davantage motivée par la préparation de la guerre contre le Sud que par une remise en cause des politiques de Thatcher.

Douze morts, deux personnes disparues et deux blessés dans un état grave. C'est le bilan le plus lourd depuis le début de l'année. Le naufrage survenu ce mardi 3 septembre, au large de Boulogne-sur-Mer, repose à nouveau les mêmes questions.

Un nouveau drame en mer s'est produit ce dimanche 11 août, au large de Calais. Deux personnes migrantes sont mortes noyées. Elles avaient embarqué pour l'Angleterre avec 53 autres personnes sur un « small boat ».