Révolution industrielle

Révolution industrielle Blouse, poésie et Saint Lundi, le réveil d’une classe

par Hervé Poly

Au XIXᵉ siècle, la condition ouvrière est synonyme d’exploitation intense. Mais, dans ce quotidien harassant, émerge peu à peu une conscience de classe, nourrie par les mots, les gestes et les résistances des travailleurs. Poésie ouvrière, distinction vestimentaire et pratiques rebelles comme le Saint Lundi racontent cette montée en puissance d’un sentiment collectif.

Révolution industrielle Angleterre et France, deux trajectoires ouvrières distinctes

par Hervé Poly

Concentrés dans les villes, travaillant dans les filatures, les mines ou les aciéries, les ouvriers et ouvrières furent plongés dans un monde de travail mécanisé, rythmé par la discipline de l'usine et soumis à une exploitation sans précédent. Mais selon les pays, cette classe ouvrière prit des formes différentes, en fonction du développement industriel, des traditions politiques et des structures sociales existantes.

Révolution industrielle Paternalisme et contrôle ouvrier de Robert Owen

par Hervé Poly

Robert Owen, propriétaire de la filature de New Lanark, est souvent présenté comme le précurseur du paternalisme. Il croyait en la « perfectibilité de l'homme », influencé par l'étude de la forme du crâne. Pour améliorer ses ouvriers, il introduisit le Silent Monitor, un bloc de bois coloré placé au-dessus de chaque poste de travail pour afficher publiquement la performance de l'ouvrier.

Révolution industrielle Des maîtres de jurande à la manufacture

par Hervé Poly

Avant l’industrialisation, l’organisation du travail reposait sur un système strict de corporations, dirigées par des maîtres de jurande. Ces derniers formaient des compagnons et contrôlaient la production artisanale. Mais avec l’essor de la manufacture, un bouleversement s’opère : la division du travail change de nature et la bourgeoisie industrielle supplante les anciens maîtres.