La rentrée sociale s’ouvre sur fond de colère dans les usines. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 88 000 emplois industriels sont aujourd’hui directement menacés ou supprimés, selon la CGT. Si l’on ajoute les emplois induits, ce sont entre 157 000 et 244 000 travailleurs qui pourraient être frappés. Métallurgie, chimie, papier, automobile, aucun secteur n’échappe à l’hémorragie.