Si le Premier ministre indien sortant, le nationaliste Narendra Modi, est sorti vainqueur du scrutin national qui s’est déroulé en sept phases étalées sur une période de six semaines, sa victoire a un goût amer. Les quelque 642 millions d’électeurs qui ont pris part à cette consultation marathon, soit une participation de 66,3 %, ont refusé à l’homme fort du gouvernement et à son parti le Bharatiya Janata party (BJP) la majorité absolue qu’ils détenaient à la Lok Sabha (Parlement) depuis 2014.